Drôle petit article from Le Soir retrouvé par hasard sur la toile .. après tant d’année …
du coup voici quelques photos de ma collection pour homme présentée au défile La Cambre mode(s) Show 1999.
Ensuite ma collection à été présentée également au Barclay Catwalk Zurich 1999 » VISION OF EMERGING INTL DESIGNERS » grâce à Thierry Dreyfus ( jamais assez reconnaissant envers Thierry pour ce show exceptionnel et incroyable … )
Mais voici l’article :
Les étudiants stylistes de La Cambre ont fait défiler leurs collections Entre audace et désenchantement
BOSSELER,JULIEN; BOSTEELS,EMMANUEL
Lundi 7 juin 1999
Les étudiants stylistes de La Cambre ont fait défiler leurs collections Entre audace et désenchantement
Les Halles de Schaerbeek ont servi de podium aux 350 silhouettes de 50 créateurs en devenir.
Les caves des Halles de Schaerbeek grouillent de stress. Il est près de 21 h, ce vendredi. Fébriles, les apprentis stylistes de La Cambre ajustent leurs précieux vêtements de collection sur les corps moites des modèles tirés de catalogues d’agences ou choisis en rue. Dans la salle, le public s’impatiente devant le podium vide… ou presque. Des poupées sont assises en rang d’oignon. Elles attendent qu’on les escamote comme décompte du 11 e défilé que présentent les cinq années de la section de mode.
Sur les banquettes du rez-de-chaussée, babille le poto-poto du stylisme belge comme le créateur techno anversois Walter Van Beirendonck et le héros national du chapeau, Elvis Pompilio. La tension des students atteint son paroxymse ce vendredi soir car leurs silhouettes vont passer à la moulinette d’un jury international auquel participent des stars comme Jean-Charles de Castelbajac, designer français polyvalent.
Vers 22 h, la présentatrice apaise enfin les spectateurs impatients puisque le défilé devait débuter à 21 h 15. Elle rappelle que les stylistes en écolage ont financé la manifestation avec l’aide de 50 parrains. Chaque étudiant est parti convaincre des entreprises de le sponsoriser. C’est une manière de se plonger dans la réalité commerciale de sa future profession, argumente Franc’ Pairon, directrice de la section de stylisme de La Cambre, qui a confirmé vendredi soir son départ pour l’Institut français de la mode.
Ce sont les oeuvres imposées des premières qui ouvrent les deux heures de spectacle cadencé. Il s’agit d’interprétations modernes de lignes anciennes comme la fraise, cette collerette blanche qui servait à mettre le visage en valeur. Les silhouettes quasi nues défilent en nylon blanc et gris sur le rock de Siouxsie and the Banshees pour un «Sacre du Printemps» revisité.
Les deuxièmes démarrent aussi avec des travaux scolaires d’où transparaissent une agressivité et une noirceur qui teinteront les collections suivantes. Après ces corps déformés par de la mousse sombre, les deuxièmes tentent d’afficher leur personnalité, malgré une présentation en duo ou en trio. Aux poupées crash-test désincarnées succèdent les paillettes exubérantes des «golden sixties».
Des créations plus abouties des troisième, quatrième et cinquième, on rentiendra un désenchantement surgi des années 80. Rarement audacieuses, les lignes se veulent quasi classiques mais, heureusement pour des étudiants, sans basculer dans une veine commerciale. La Cambre a pris résolument le parti de confectionner des vêtements portables, pas des objets délirants qui arrachent les rires. Tant pis pour celles et ceux qui espéraient se régaler de formes burlesques, de matières détournées et de couleurs criardes.Willy, inscrit en troisième a néanmoins déjoué la grisaille ambiante avec sa collection «Blanche neige» inspirée du Tibet. En accordéon et grelots, des moines fluo ont laché des nuages de paillettes dorées. «Color your life in gold» était précisement le thème du défilé.
Après l’entracte, Philippe Gaber (4 e) a déclenché des sifflets de louange pour ses cow-boys «Chippendales» en cuir moulant. Quel contraste avec les filles de joie tristounettes de Déborah et les barbies livides de Valérie
Crstof a fait sensation avec sa ligne «Dresstick» très «glamrock». Enrobées de papier cadeau, les mannequins au crâne mi-rasé ont déchiré leur tenue pour prouver qu’on peut se libérer du vêtement. Cette collection jetable a reçu le prix coup de coeur du Salon de prêt-à-porter de Paris, tout comme «La confession du Poulailler» de José Enrique Ona Selfa. Pour l’originalité de ses silhouettes, ce dernier a reçu une seconde distinction, ex equo avec l’égérie du défilé, Lætitia Crahay.
JULIEN BOSSELER
Merci à JULIEN BOSSELER !!! & Soir, la Cambre Mode(s), Merci aussi à Renata M, Franc’ P, Anemie V, ……. =)
Merci aux Mannequins sur les photos, photographes etc …
Collection Homme : » It’s only when i Lose Myself, that I find Myself .. «
Présentée en 1999 à la Cambre Mode(s) ainsi que lors du Barclay Catwalk en 1999 à zurich
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